Bois, miroirs, matériaux synthétiques, plantes sauvages, 50 cm x 50 cm, hauteur variable,
2009.
Expositions Vaine pâture, flâneries naturalistes, Calme et arboré, Fragments de paysages, Cheminements.
« La vaine pâture est, jusqu’au 20e siècle, un droit d’usage qui permet de faire paître gratuitement son bétail en dehors de ses terres, dans les bords des chemins, les friches, les terres nues de leurs cultures. À l’époque féodale, le propriétaire d’un terrain en perd l’usage après la moisson (ou la première coupe pour une prairie). Les chaumes, le regain appartiennent à la communauté et peuvent être utilisés librement par quiconque. » (Wikipédia). « Cette pratique a permis pendant longtemps aux plus pauvres de la communauté d’entretenir du bétail, même sans posséder de terre. Mal considérée par les propriétaires plus riches, elle a disparu avec la révolution fourragère. L’usage de la fumure, l’extension des prairies artificielles et des cultures fourragères, l’intensification de l’élevage ont rendu la vaine pâture inacceptable chacun voulant clore ses parcelles et en avoir la jouissance exclusive. » (Universalis).
Ici, cette libre circulation est proposée au regard et à l’imaginaire, par un simple jeu de miroirs disposés sur les parois intérieures de la boîte, réfléchissant à l’infini cette petite parcelle bocagère.